La présence de gaz au niveau digestif a deux origines : des gaz (azote, oxygène et dioxyde de carbone) issus de l’air avalé au moment de la déglutition et des gaz (hydrogène et méthane) produits par la flore intestinale au moment de la digestion. Cette production de gaz est un phénomène sain et ne témoigne pas de troubles de santé dans la majorité des cas, une personne adulte peut produire jusqu’à 1.5 litres de gaz par jour.
Cependant et dans des cas bien précis, la production de gaz augmente et devient gênante dans la vie quotidienne, ce qui donne des flatulences, des ballonnements et des douleurs abdominales.
Cette hyperproduction de gaz peut révéler des problèmes de santé, et parmi les causes les plus connues, on trouve :
- Les maladies du système digestif : le syndrome de l’intestin irritable qui est dû le plus souvent au stress et rencontré souvent chez les personnes nerveuses, la maladie cœliaque, les maladies inflammatoires intestinales (maladie de Crohn,…), l’occlusion intestinale aigüe et la constipation.
- La prise prolongée de certains types d’antibiotiques.
- Certains types d’aliments tels que les haricots, les féculents et les choux augmentent la production des gaz intestinaux en raison de leur richesse en amidons et en protéines. La dégradation des protéines en acides aminés se fait en présence des bactéries intestinales, ce qu’il en résulte des déchets azotés.
L'intolérance au lactose
On note également un mal de ventre ou la présence de ballonnements qui témoignent de l’hyperproduction de gaz en cas d’intolérance au lactose ; les sucres complexes du lait et des produits laitiers (lactose) ne se décomposent pas en sucres simples (glucose et galactose), le déficit en lactase est la cause principale. Ces ballonnements peuvent être associés aux douleurs abdominales, voire même aux diarrhées et vomissements.
Le lactose mal digéré subit une fermentation bactérienne au niveau du côlon responsable d’une hyperproduction des gaz, la quantité des gaz produits dépend du degré de déficit en lactase et de la quantité ingérée.
La diminution de l’émission des gaz après suppression des produits laitiers pendant quelques jours, peut être considérée comme une forte preuve d’intolérance au lactose, mais la consultation chez le médecin spécialiste reste incontournable pour confirmer le diagnostic de certitude, en faisant les tests nécessaires.
Il est également possible de prendre des comprimés à base de l'enzyme lactase comme le propose Lactolérance.