Les causes de l’intolérance au lactose

 

Ce qu’il faut retenir :

Si l’intolérance au lactose est héréditaire et irréversible (elle touche la majorité de la population mondiale), certaines causes accidentelles (maladies ou traitements médicaux) peuvent cependant la provoquer, l’accélérer ou l’aggraver.

Dans tous les cas, les symptômes sont identiques après absorption de produits lactosés, et différents traitements de ces symptômes peuvent soulager le quotidien des personnes souffrant d’intolérance au lactose.

1.      L’origine héréditaire de l’intolérance au lactose

2.      Les causes accidentelles de l’intolérance au lactose

3.      Le traitement des symptômes de l’intolérance au lactose

 

1. L’origine héréditaire de l’intolérance au lactose : l’alactasie primaire

 

On estime que 65% de la population mondiale sont aujourd’hui intolérants au lactose après l’enfance, et correspondent ainsi au phénotype ancestral « Lactose Non Persistant » (LNP).

Or cette intolérance au lactose est originelle chez tous les mammifères, qui ne consomment au cours de leur existence que le lait maternel, et ce jusqu’au sevrage (le lactose étant le principal nutriment énergétique des nourrissons), puis cessent de produire l’enzyme lactase nécessaire à la dissociation du lactose dans l’intestin grêle, opération indispensable à la digestion du lactose. L’intolérance au lactose concernait donc 100% de l’humanité adulte avant le Néolithique.

C’est à cette époque (vers 8.000 av. J.-C. au Proche-Orient, puis en Europe) que certains de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs se sont sédentarisés, devenant éleveurs-agriculteurs, et se sont mis à consommer des produits laitiers issus de leurs troupeaux (chèvres, brebis et vaches).

Certains bédouins du désert, au mode de vie nomade consommaient le lait de leur bétail (caprins, ovins et chameaux), en Afrique ou en Jordanie.

Ces populations, s’accoutumant, à l’âge adulte, à consommer du lait et des produits laitiers, riches en protéines animales, mais aussi en vitamines, ont ainsi développé un caractère dérivé, celui du phénotype « Lactose Persistant » (LP), et l’ont transmis à leurs descendants, qui représentent aujourd’hui environ 35% de la population mondiale – d’où une forte disparité géographique :

  • tandis que la proportion de LP (individus pouvant digérer le lactose à l’âge adulte) peut dépasser 90% dans les îles britanniques et en Scandinavie, ou chez les Peuls nomades du Niger,
  • en revanche cette proportion s’inverse en Asie du sud-est, où les LNP (intolérants au lactose) constituent l’énorme majorité de la population.

L’intolérance au lactose, qui à l’origine est la norme naturelle chez tous les mammifères (c’est pourquoi l’on parle d’alactasie primaire), est donc un caractère ancestral héréditaire touchant la majorité des humains, et entraîne l’arrêt de production de l’enzyme lactase (permettant de digérer le lactose du lait) après le sevrage.

L’intolérance au lactose est incurable et irréversible : les solutions existantes, comme la supplémentation en enzyme lactase, ne peuvent traiter que les symptômes, et non pas « soigner » leur cause – puisque ce n’est pas une maladie !

2. Les causes accidentelles de l’intolérance au lactose : l’alactasie secondaire

 

Si l’intolérance au lactose est donc héréditaire (c’est l’alactasie primaire), certains facteurs accidentels peuvent cependant la déclencher, l’accélérer ou l’aggraver : on parle alors d’alactasie secondaire (non héréditaire).

Il faut savoir que l’enzyme lactase, qui permet de digérer le lactose du lait (sucre complexe du lait, dioside ou disaccharide) en le dissociant, par hydrolyse, en sucres simples (glucose + galactose), est sécrétée chez les individus LP dans l’intestin grêle, situé entre l’estomac et le gros intestin (côlon). C’est la partie la plus longue des intestins (environ 6 mètres), et c’est là que s’opère l’absorption intestinale des nutriments, phase cruciale de la digestion.

Or la paroi des intestins n’est pas lisse : elle est faite de minuscules plis de la muqueuse intestinale, appelés « villosités », qui servent à étendre la surface de contact avec les aliments ingérés et à amplifier ainsi le phénomène d’absorption.

 

C’est précisément au sommet des villosités qu’est sécrétée la lactase, sur une zone appelée la « bordure en brosse ».

Chez les individus LNP, qui ne sécrètent plus (ou plus suffisamment) de lactase, le lactose n’étant plus dissocié par l’enzyme dédiée, il est alors (mal) digéré par des bactéries intestinales, qui produisent des gaz (H2 et CO2), qui à leur tour provoquent les symptômes typiques de l’intolérance au lactose, tels que ballonnements, borborygmes, puis diarrhées.

Certaines infections ou maladies intestinales s’attaquent à cette muqueuse intestinale et détruisent les villosités, qui ne peuvent donc plus produire de lactase.

Cela entraîne d’importants problèmes de digestion, les nutriments étant mal (voire plus) absorbés par l’organisme. C’est le cas de maladies inflammatoires intestinales telles que la maladie de Crohn ou la rectocolite, mais aussi d’une intolérance au gluten qui ne serait pas diagnostiquée, la muqueuse intestinale étant endommagée si l’individu atteint continue à absorber du gluten.

Ces problèmes de digestion sont souvent temporaires, et la muqueuse se régénère lorsque la maladie en question est guérie, ou que la personne intolérante au gluten cesse d’en consommer.

La « tourista » ou « diarrhée du voyageur » bien connue des touristes dans certains pays africains, qui est une gastro-entérite parfois aiguë se manifestant par des symptômes également connus des intolérants au lactose (notamment douleurs et crampes abdominales, diarrhées), est d’origine bactérienne, parasitaire ou virale.

Généralement bénigne, elle s’accompagne parfois de complications intestinales sérieuses qui, irritant la paroi intestinale, peuvent entraîner une alactasie secondaire (intolérance au lactose), passagère ou durable, aggravant et accélérant ainsi l’arrêt de production de lactase chez des personnes qui appartenaient au phénotype LP avant leur voyage… et qui en reviennent intolérantes au lactose !

Certains traitements médicaux, tels que l’utilisation prolongée d’antibiotiques peuvent perturber le fonctionnement des villosités intestinales et entrainer une intolérance au lactose.

La chimiothérapie/radiothérapie (qui provoquent parfois des lésions sur la paroi de l’intestin), attaquent l’intégrité de la muqueuse intestinale qui, ainsi affectée, ne parvient plus à produire l’enzyme lactase en quantité suffisante. Le lactose n’étant alors plus synthétisé par l’enzyme nécessaire, les symptômes de l’intolérance au lactose surgissent, entraînant un inconfort digestif caractéristique et gênant.

L’ablation d’une partie de l’intestin grêle, consécutive à une intervention chirurgicale dans le traitement de certains cancers, peut également amoindrir la production de l’enzyme lactase par l’organisme. Les effets en sont alors similaires aux symptômes de l’intolérance au lactose.

3. Le traitement des symptômes de l’intolérance au lactose

 

Qu’il s’agisse d’une alactasie primaire (intolérance au lactose héréditaire touchant environ 65% des humains) ou d’une alactasie secondaire (déficience en enzyme lactase provoquée par une maladie ou infection intestinale, une autre intolérance alimentaire, ou des traitements médicaux), le résultat en est toujours le même : la non-production de lactase par l’organisme entraîne les symptômes typiques de l’intolérance au lactose :

  • inconfort digestif,
  • maux de ventre,
  • borborygmes ou gargouillements,
  • gonflement abdominal,
  • brûlures d’estomac,
  • acidité gastrique et reflux gastro-œsophagien,
  • crampes abdominales,
  • ballonnements,
  • flatulences,
  • diarrhées,
  • voire nausées, vomissements

Ces symptômes peuvent varier en fonction de la quantité de lactose ingérée (il suffit parfois d’une petite quantité), et de la sévérité de l’intolérance au lactose de l’individu.

Face à ces symptômes, différentes stratégies alimentaires sont envisageables : 

Il faut pour cela privilégier les produits laitiers n’en contenant que des traces (fromages affinés, yaourts maison) ;

Il s’agit non seulement de supprimer tous les produits laitiers pour les remplacer par des produits laitiers délactosés par exemple, ou par des substituts végétaux (lait de soja ou d’avoine), – il faut également scruter très attentivement toutes les étiquettes et s’informer systématiquement sur la composition de ce qu’on mange, afin de dénicher le lactose caché (dans la charcuterie et les plats préparés comme texturant et conservateur, dans certains médicaments comme excipient, etc.) ;

 

Une solution pour pouvoir s’alimenter sereinement sans être obsédé par les pièges de l’industrie alimentaire, ni angoissé par les risques de chaque-ingrédient-de-chaque-plat-de-chaque-repas pris à l’extérieur, et en conservant le bénéfice alimentaire (plaisir et apports nutritionnels) des produits laitiers tels que fromages et yaourts.

C’est ce que propose la gamme de compléments alimentaires LACTOLÉRANCE, en 2 formules distinctes :

Ils vous fournissent directement, sous forme de gélules, la lactase que votre organisme ne produit pas en quantité suffisante (concentration 4500) – ou plus du tout (concentration 9000).

À prendre au début d’un repas ou juste avant de consommer un produit contenant du lactose, les gélules de lactase Lactolérance répondent donc à une demande ponctuelle et immédiate : totalement et instantanément efficaces, les gélules sont à doser (1 à 2) en fonction de la sévérité de votre intolérance et de la quantité de lactose à absorber, et leur durée d’efficacité est de 45 minutes à 1 heure.

Disponible en petite boite (pilulier) ou en flacon économique, Lactolérance 4500 et Lactolérance 9000 vous suivront dans tous vos déplacements, en poche ou dans votre sac.

Sur le principe des probiotiques, c’est la solution la plus innovante pour améliorer la digestion du lactose et lutter contre symptômes de l’intolérance au lactose, puisque une seule gélule par jour suffit. Son alliance originale de ferments lactiques provoque la production de lactase dans l’intestin grêle, interrompue chez les personnes souffrant d’intolérance au lactose.

Conçu pour tous les degrés d’intolérance au lactose, bénigne comme sévère, Lactolérance 1Day est déjà efficace au bout d’une semaine et atteint son maximum d’efficacité après 6 semaines de prise quotidienne. Plus besoin de l’emporter avec vous : votre gélule vous attend à la maison !

N’hésitez pas à en parler à votre médecin, gastro-entérologue ou diététicien.

 

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